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Le blog de JBB

27 juillet 2012

Mister Freeze

GLACE

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26 juillet 2012

Le Nouveau Batman ? Une vraie tuerie ce film !!!

TUERIE

26 juillet 2012

Gros Mots

Il m’arrive régulièrement de parler dans cette rubrique de la lente mais inéluctable dégradation de la profession d’auteur de bande dessinée. La planification de la mise en pièce des conditions de travail s’accélère avec la crise qui n’arrange pas les choses. De plus en plus d’éditeurs invitent leurs auteurs à renégocier les conditions de leurs contrats. Acquis est devenu un gros mot, tout comme droits d’auteur, au premier album vendu. Désormais, tout auteur devra rembourser le prix de ses pages avant de toucher le premier centime de droits d’auteur, ce qui pour beaucoup se résume à jamais. Les éditeurs vont enfin arriver à réaliser un vieux rêve, faire accepter par leurs auteurs les contrats jusqu’alors destinés aux romanciers ou aux auteurs d’essais, oubliant qu’un album de bande dessinée digne de ce nom demande une année de labeur à condition de passer dix heures par jour sur sa planche à dessin. Rares sont les romanciers qui vivent de leur plume, exerçant une profession pour beaucoup fort lucrative qui leur permet de vivre confortablement. Ce qui n’est pas possible pour un dessinateur dont le quotidien devient de plus en plus difficile. 

Les résultats de cette politique se font déjà sentir. Les éditeurs proposent de moins en moins d’albums classiques à leurs lecteurs. Seules les grosses séries subsistent, leurs auteurs résistant à leurs employeurs [pour combien de temps] en refusant ces nouvelles conditions de travail qu’ils n’osent pas [encore?] leur proposer. Les romans graphiques et autres œuvrettes issues des blogs fleurissent désormais dans les catalogues, réalisés en quelques mois, permettant à leurs auteurs de vivoter en multipliant les contrats. À quelques exceptions près, ces mercenaires de la BD ne savent pas ce qu’est un droit d’auteur, la vente de leurs albums arrivant à peine à couvrir le maigre forfait réglé à la signature du contrat. C’est ainsi que le nombre d’ouvrages publiés implose, conséquence de cette course en avant, à la fois de la part des auteurs qui n’ont que cette solution pour survivre, et des éditeurs qui doivent publier à tout va pour financer les projets futurs. 

Par contre, augmenter le prix des albums n’est plus un gros mot pour les éditeurs qui depuis quelques mois y vont à la louche. Stable depuis une dizaine d’années, autour de dix euros pour les albums classiques, douze pour le grand format, le prix de vente des albums explose, près de douze euros pour les premiers, quatorze pour les seconds. Plus de dix pour cent sur une année ! De quoi effrayer plus d’un lecteur dont le pouvoir d’achat stagne. Appauvrissement de la condition de vie des auteurs, forte hausse du prix de vente des albums décidée par les éditeurs qui veulent conserver leurs marges bénéficiaires, pas de quoi sabrer le champagne ! Premiers signes peu réjouissants d’une folle course en avant qui sans une rapide correction conduira dans le mur éditeurs... et auteurs. 

 Henri Filippini

MAUVAISE HUMEUR_dBD62

 

 

26 juillet 2012

PANNE SÈCHE

À la lecture des programmes de parution sans surprise annoncés pour cette rentrée, on peut toujours se consoler avec le retour de nombreuses séries de premier plan, de Titeuf à Blake et Mortimer. Simple coup de peinture rétorqueront les grincheux qui regrettent l’absence de véritables découvertes. Il faut reconnaître que depuis quelques années, l’imagination manque cruellement aux éditeurs. Média Participation, qui regroupe Dargaud, le Lombard et Dupuis, à l’origine trois maisons d’édition aux catalogues qui possédaient leur propre identité forte, propose des collections de plus en plus interchangeables. Dupuis répudie les gros nez qui ont fait sa fortune, le Lombard lorgne vers un créneau plus adulte, Dargaud, dont l’élite parisienne privilégie depuis longtemps l’élitisme, voit son homologue belge se détourner à son tour du classique. Chez Glénat, l’abandon du label Drugstore [ex-Albin Michel BD] témoigne de l’inquiétude qui règne chez l’éditeur grenoblois. Les tentatives pas vraiment convaincantes de nouvelles collections [Petit prince, Explora, Plein Gaz, Comics...] ne font pas le poids chez l’éditeur qui a lancé les collections Caractère, Vécu, Grafica, la BD concept [Le Triangle secret, Le Décalogue...], le manga, Titeuf... Casterman pour sa part adopte le petit braquet alors qu’une fois de plus la maison belge bicentenaire attend de connaître le nom de son nouveau propriétaire [aux dernières nouvelles Gallimard]. Delcourt, dont le catalogue est riche en séries fortes, n’est pas plus inventif bien qu’il soit le seul à continuer à exploiter avec intelligence le créneau des concepts [les 7, Zodiaque, etc.]. Chez Bamboo, les filons des métiers et des sports sont en voie d’épuisement alors que Grand Angle peine à se diversifier vis-à-vis de ses concurrents. Chez les petits éditeurs, on se contente de décliner à l’infini les romans graphiques au financement modeste mais qui eux aussi finissent par tourner en rond autour du nombril de leurs auteurs désormais à poil. 

La qualité est pourtant au rendez-vous, de bons albums vont réchauffer nos longues soirées d’hiver, les éditeurs n’auront pas à rougir de leurs nouveautés et les critiques de dBD pourront distribuer les étoiles, moi le premier. 

Le malaise est au niveau de l’innovation, de l’idée géniale née au sein d’une maison d’édition et qui fera boule de neige chez ses concurrents. Aujourd’hui, tout le monde s’observe, se copie, les projets les plus fous dépassent rarement le triptyque. Se lancer dans des opérations inventives lourdes nécessitant des auteurs de qualité, un nombre respectable d’albums, un budget important... ne semble plus d’actualité en ces temps de vaches maigres. Tirer à l’infini sur les vieilles ficelles est une solution de facilité qui permet encore de faire illusion. Pour combien de temps ? L’imagination semble en panne sèche !

 

Henri Filippini

 

dBD66

8 août 2011

six feet under

20 ANS
Cette fin d’année 2011, 6 Pieds sous terre aura 20 ans. Association Créée en 1991 pour publier la revue Jade (qui poursuit encore aujourd’hui son activité), puis converti en sarl, 6 Pieds sous terre prépare pour 2012 une exposition retraçant son parcours, qui sera accompagnée d’un ouvrage dans lequel tous les participants, à 6 Pieds comme à Jade (auteurs, journalistes, huiledecoudistes…) évoqueront un souvenir lié à cette aventure.

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http://6pieds.tumblr.com/post/8596038387/20-ans-cette-fin-dannee-2011-6-pieds-sous-terre

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8 août 2011

Funny Games

FUNNY GAME

quel horreur ce film !!

21 juillet 2011

Scoop de l'été

Les éditions Delcourt deviennent actionnaire majoritaire des Éditions Soleil !

DELCOURT

21 juillet 2011

Paris Champagne © Nicolas Pinet

PLANCHE 1_LA GROSSE TETE

PLANCHE 2_LA GROSSE TETE

13 juin 2011

trop naze

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13 juin 2011

Allo maman BOBO!


jibs

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